Publié le mercredi 16 avril 2025
Thomas Léger : "Le DBCN, c’est un club où il fait bon vivre, un club familial, humain"
"Après 3 saisons comme coach de notre NF2, Thomas Léger a décidé de passer la main, la tête haute avec cette belle 2ème place au classement. Il nous accorde une dernière interview en revenant sur son passage au DBCN. Merci Thomas !"
Tout a commencé en 2022 pour toi au DBCN. Peux-tu nous raconter comment ça s’est fait ?
Oui, tout a commencé quand Clarisse Besançon m’a contacté pour me présenter le projet de Douvres. Je sortais d’une saison à Ifs qui s’était bien passée. On avait réussi à se maintenir avec une 6ᵉ place au classement, et cette expérience m’a permis de découvrir le basket féminin. C’est ce qui m’a donné envie de franchir le pas et de prendre en charge la NF2 du DBCN.
Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée au club ?
Franchement, j’ai été agréablement surpris. L’environnement du club, les bénévoles, la vie autour de l’équipe… ça m’a beaucoup rappelé mon club formateur à Bayeux. Il y avait cette ambiance familiale, authentique, qui met tout de suite à l’aise.
Et cette première saison, comment tu l’as vécue ?
Elle a été plus compliquée que prévu. On fait un super début de saison avec 7 victoires, mais la seconde phase est très difficile. On ne gagne que deux matchs, et on assure notre maintien à l’avant-dernier match, à Bihorel. Heureusement, le club a toujours été là : les tribunes étaient pleines, il y avait une vraie énergie autour de nous. Sportivement, ça a été un défi, il a fallu trouver un équilibre dans le groupe et que moi je trouve ma place. Mais au final, on atteint notre objectif, le maintien.
La saison suivante a été plus positive, non ?
Oui, clairement. On décide de rajeunir l’équipe, je vais chercher quatre joueuses de l’extérieur, et on fait une belle saison. On obtient 14 victoires, le maintien est assuré dès janvier. Pour moi, c’était une vraie satisfaction. Malheureusement, en fin de saison, chaque joueuse a fait des choix différents, donc on repart de zéro l’année suivante.
Et malgré ça, vous avez réussi à rebâtir ?
Oui, grâce à Clarisse Besançon et Alexandre Cardia. On a réussi à reconstruire une équipe qui nous ressemble, qui correspond aux valeurs du club. Et cette année… c’est vraiment l’apothéose. On avait un cinq majeur qui n’avait jamais joué ensemble, mais on a réussi à former un vrai groupe. On a bossé dur toute la saison avec Reynald, notre préparateur physique, avec Alexandre, et avec tous les dirigeants. Résultat : on est 2ᵉ au classement, c’est le meilleur résultat de l’histoire du club !
Tu sembles très attaché à ce groupe, à cette saison…
Oui, parce qu’on a construit quelque chose ensemble. Les filles avaient envie de s’entraîner, de progresser, de jouer les unes pour les autres. Ça, ça n’a pas de prix. J’aurais aimé vivre les play-offs avec elles, mais malheureusement ils ont été supprimés cette saison. C’est mon seul petit regret.
Et maintenant, tu choisis de t’arrêter. Pourquoi ?
C’est une décision de vie. Je suis papa de trois enfants, et à un moment, il faut aussi savoir se consacrer à sa famille, à ses week-ends, à son équilibre. Je sens que c’est le bon moment pour passer la main, me reposer, me ressourcer… et peut-être revenir plus fort un jour.
Un mot pour finir ?
Un grand merci. À Clarisse, qui a cru en moi et m’a soutenu dans les hauts comme dans les bas. Aux bénévoles, aux dirigeants, toujours présents, toujours investis. Le DBCN, c’est un club où il fait bon vivre, un club familial, humain. Ça a été une vraie expérience, une vraie satisfaction.
Une anecdote pour terminer ?
Oui, lors de ma première année, j’ai recruté Yadira, une intérieure colombienne. Résultat : je faisais les entraînements en espagnol et en français. Ça a parfois créé des petits soucis de communication, mais on a toujours trouvé des solutions. Je me retrouvais à faire les temps morts et les causeries de vestiaire dans les deux langues. C’était épique… mais tellement enrichissant !
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